Il est encore et toujours important d’écrire à la main,

Le geste d’écrire à la main devient de plus en plus rare, remplacé par la dactylographie. La Journée mondiale de l’écriture manuscrite, ce lundi 23 janvier 2023, est l’occasion de rappeler pourquoi il est malgré tout important de ne pas perdre ce geste d’écriture manuscrite, notamment pour apprendre à lire.

À l’heure où les communications sont de plus en plus numériques, la Journée mondiale de l’écriture manuscrite est l’occasion d’encourager à écrire manuellement au moins une fois dans l’année et de mettre à l’honneur l’art de la calligraphie.

À l’époque, on écrivait encore beaucoup à la main. Aujourd’hui, bien que l’écrit ait une place très importante dans nos communications, via les e-mails, les réseaux sociaux et autres messageries en ligne, prendre un stylo pour écrire semble être un geste de plus en plus rare.

La mémoire du geste

Plusieurs études ont en effet démontré que l’apprentissage de la lecture est intimement lié à celui de l’écriture. « La reconnaissance des lettres passe autant par la mémoire du geste que par la mémoire visuelle. Quand on écrit, l’information nerveuse est codée dans certaines zones du cerveau »​, explique encore l’Éducation nationale dans sa note sur l’écriture.

« En écrivant à la main, on mémorise les lettres qui composent le mot, on développe la conscience graphophonologique »​,

Tandis qu’avec un clavier, un même mouvement (le geste d’appuyer sur une touche) peut aboutir à deux lettres différentes.

Pour faciliter la mémorisation des lettres, l’Éducation nationale recommande l’écriture cursive, dont le tracé des lettres est « plus clairement distinct » ​que l’écriture scripte. À l’aide d’un stylo numérique ou d’un crayon traditionnel.

Avez-vous de quoi écrire avec vous, un crayon stylo, voir un porte- plume Sergent major ?

Si vous n’avez pas de quoi écrire, crayon, stylo etc...

Vous avez évidement votre Smartphone à portée de main:

La nomophobie, contraction de l'expression "no mobile phone" et "phobia", est la peur de se retrouver sans son téléphone mobile : elle traduit, de fait, une addiction au portable.

Quels sont les symptômes de la nomophobie ?

Une anxiété voire une panique lorsque le téléphone portable est inaccessible, un besoin constant de vérifier le téléphone, même en l'absence de notifications, une difficulté à se concentrer car le téléphone occupe les pensées, un sentiment d'isolement ou de déconnexion lorsque le téléphone ne peut être utilisé

Nomophobie : comment savoir si on est vraiment addict à son portable ?

Vous ressentez de l'anxiété dès que votre téléphone portable est loin de vous? 

Alors vous êtes peut-être en proie à la nomophobie. En France, selon l'Insee, plus de 9 personnes sur 10 possèdent un téléphone portable. Texto, pour les parents et grands-parents pour rester en contact avec les enfants et petits enfants, les mails obligeant une réponse immédiate, musique, réseaux sociaux  mais là, méfiance et ATTENTION car danger, photos, films et séries, météo, GPS, jeux en ligne et tout un tas de logiciel plus ou moins dangereux.

En moyenne, nous le consultons 221 fois par jour. Si l’apparition de cet outil très pratique dans le quotidien a apporté de nombreux bienfaits, il suscite également quelques problèmes. 

Définition : qu'est ce que la nomophobie ?

Le terme "nomophobie" vient de la contraction de l'anglais "no mobile phobia". Il désigne, comme son nom l'indique, la peur de ne pas avoir son téléphone à portée de main. Son utilisation s'est démocratisée depuis la publication d'une étude conduite par YouGov en 2008, pour la UK Post Office, selon laquelle 53 % des utilisateurs de Smartphones présentent des symptômes d'anxiété en cas de perte, de mauvaise couverture réseau ou de batterie faible.  Et d'après une étude commandée par Bouygues Télécom en 2018, 62 % des Français ne parviennent pas à se passer de leur téléphone pendant toute une journée. La nomophobie se traduit en effet par une peur panique à l’idée :

• de perdre ou d'oublier son téléphone ; 
• de casser son téléphone ; 
• de se faire voler son téléphone ; 
• de ne plus avoir de batterie ; 
• de ne pas avoir de réseau internet
• ou de ne pas pouvoir utiliser une application qui paraît indispensable à un moment T. 

Ce trouble n’est toujours pas répertorié par le DSM-V (le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), mais il est bien considéré comme une "maladie" du monde moderne, liée au développement des réseaux sociaux et de la communication virtuelle.

Qui sont les personnes les plus touchées par la nomophobie ?

Les premiers concernés par la nomophobie sont les adolescents et les moins de 25 ans, mais aussi certains professionnels hyper-connectés. Les premiers, car la nomophobie traduit la peur sous-jacente d'être isolé.e d'un groupe. Les seconds, c'est plutôt l'angoisse de performance qui les enjoint à être constamment joignables dans le cadre de leur travail.

Dépendance : quand est-on addict à son téléphone ?

La dépendance peut-être plus ou moins prononcée, mais plusieurs attitudes peuvent te mettre la puce à l’oreille :

• consulter son Smartphone dès le réveil et avoir les yeux rivés sans cesse (dans la rue, dans les transports, dans les magasins, au restaurant, etc) ;
• allumer et éteindre son Smartphone toutes les 5 minutes ; 
• scroller sans réfléchir - et pendant des heures - sur les applications et se replier sur soi ; 
• ressentir le besoin d'avoir son téléphone sur soi en permanence pour répondre au téléphone, aux mails, aux messages ; 
• écouter en permanence de la musique, des vidéos, des podcasts, ou jouer aux jeux en ligne via son Smartphone ;
• appeler constamment son entourage pour des anecdotes ou juste pour le plaisir de parler ;
• ressentir une panique lorsque son portable n’est plus visible ou que la batterie se décharge rapidement ;

https://www.santemagazine.fr/sante/addictions/nomophobie-comment-savoir-si-on-est-vraiment-addict-a-son-portable-922092

https://www.santemagazine.fr/psycho-sexo/psycho/comment-tirer-le-meilleur-des-reseaux-sociaux-877264